Charlie Parker :
« La musique, c’est votre propre expérience, vos propres pensées, votre propre sagesse. Si vous ne la vivez pas, elle ne sortira pas de votre instrument. On vous enseigne qu’il y a une frontière de la musique. Mais il n’y a pas de frontières en art. »
André Hodeir :
« Le bebop, c’est vrai, n’a pu accéder à l’Histoire que parce qu’il a été alimenté, à sa source, par l’exceptionnel influx créateur de personnalités hors du commun : Gillespie, habile, organisé, communicatif, Monk, secret, taciturne, étranger au monde, Parker, profond, imprévisible, suicidaire. Son règne, en un certain sens éphémère, a laissé une empreinte si profonde que le jazz, après lui, n’allait plus pouvoir correspondre à l’image que l’on se faisait d’un art populaire, immédiatement accessible. Le bebop a aboli tout un passé du jazz ; il n’a pas été lui-même aboli, – même si la parenthèse du free jazz l’a momentanément nié – puisqu’aujourd’hui encore nombreux sont les jeunes musiciens qui, de par le monde, en revendiquent l’héritage. »
Tout un programme et un moment convivial, vivant et instructif, « Charlie Parker et le Bebop » une conférence qui s’adresse à tous.